Sur ces landes de gruyère Coincer entre le ciel et la mer Jonché de ces fleurs courtes et de vieilles pierres Ou l’ont marche tête au ponant les cheveux en arrière
Les traits tirés par les vents et les embruns Oui, Il est là ce territoire breton Ce pays, père de mille marins Ces hommes qui ont foulés tant de ponts
Ils ont laissés de coté ces pierres dressées Oubliant aussi Merlin, Brocéliande Leur terre de mystère et légende En guettant la promesse de l’été
Pour aller chercher de l’autre coté Ce qu’ils n’auraient pas put gagner Parties naviguer sous l’horizon Juste après le temps des fenaisons
Laissant leurs enfants et compagnes Dans ces maisons sombres, aux chaumes noirs Parsemer ca et là sur la campagne Attendant avec le seul espoir de les revoir