Vos
poèmes

Tous les jours je la vois
Soutenant tout les regards
Mutine et montrant du doigt
Ceux qui lui montrent peu d’égard

Mais quant elle m’aperçoit
Me fais un petit signe parfois
Petit geste rempli d’émois
Et me rempli de pourquoi

Un soir lors de mon retour
Devant sa porte cochère
Ses mains m’agrippèrent
Entrainer au fond de la cour

Toute la misère du monde
Surgit au même instant
Sortant de ses yeux
D’un regard suppliant

Posant sa tète sur mon épaule
Chez cheveux sous mes mains
L’instant suivant nos lèvres se frôlent
Premier baiser de ma jeune existence

Une révélation, nous savions alors quoi faire
En un seconde nous avons tout laissé choir
Elle, le trottoir
Moi, le séminaire