Cette ile au milieu de l’eau Je n’y étais jamais venue Cette impression de déjà vécu Peut être le mal du bateau
Non c’était bien autre chose Comme un retour au pays C’est ici, ma terre, ma patrie Là, il faut que je me pose
Et toutes ces personnes qui vivent là Elle est la Mère de chacun d’eux Leurs chants la porte a bout de bras La main sur l’oreille, les yeux dans les yeux
Leurs refrains parlent d’amour et d’amitié De respect de la parole , de la liberté Dans une langue venue du fond des âges Transmises comme un précieux héritage
De leurs plages a la cime des montagnes Ou l’on accède par ces chemins noueux Jusqu’aux maisons dans le maquis et la campagne Cet un peuple noble fier et courageux
M’accepteront-ils, je viens du continent Moi l’homme venue de l’autre coté M’adopteront-ils comme un enfant Je leur ferais vœux de fraternité