Là-haut dans mon perchoir, je me plais à tout voir. Je vois d’abord chez moi et j’observe mon temple, Je vois les alentours, je les peins, les contemple Sur mon toit sale et seul entre l’être et l’avoir.
J’aperçois des maisons, je voudrais tout savoir De la chaumière aride au palais le plus ample. Je vois les alentours, je les peins, les contemple, De mon pin millénaire à mon plus vieux lavoir.
Je me pensais bien seul mais tout soudain s’anime. La splendide grandeur d’un arbre magnanime Assure à ce chaton un refuge ombragé.
Sur un mur lézardant il est garde de place, Tous deux nous surveillons, parfois il me remplace. Il est l’heure je fuis, le temps s’est enragé.