Sur sa surface lisse au reflet coloré Un cygne se glissait, scintillait son armure. D’un cours d’eau débordant chantonnait le murmure Imperceptible et doux, solitaire ignoré.
Un sauvageon chantait tel un rustre éploré, Volatile perché, perdu dans la ramure D’un saule vieillissant ; parfum de léonure. Arrivait le printemps, palace inexploré.
Perdu dans mon églogue, empli de solitude, Je goûtais tristement à cette plénitude Que l’infini m’offrait. J’ai quitté mon îlot,
Mammifère aguerri, d’un savant subterfuge La vague m’emporta, défaillant matelot. Retenu par les flots, gisais dans mon refuge.