En une fugue honteuse unissons-nous en fiacre Comme une bouche heureuse exultant aux aurores Puis rosée du chagrin au soleil s’évapore Tard le soir dans les draps l’odeur en devient âcre
Longtemps encor nos sucs tendrement s’entremêlent Ton sens du devenir et le lit caramel Matin tapis d’Orient… qu’il a bon goût le fruit Alors que nos amours réveillent à grand bruit !
Montrant ta patte blanche au mensonge éprouvé Tu cèdes lèvre sèche à de chaudes envies Et fixe rendez-vous dehors sur le parvis La nuit se fera franche en nos corps retrouvés
Il est doux au palais ce plaisir étalé, Lorsqu’avec ta compagne au confort affalé De ton regard absent tu repenses la scène. Qu’il est bon le baiser de nos amours malsaines !
