J’ai gagné le grelot de nos plaisirs L’agite et cours, tends la bouche et m’envole Le vent soulève nos éclats de rire Et le soleil assèche tes soupirs
Nos facéties étonnent le jardin Le buisson bruisse et le muguet frissonne La carpe rouge en reste bouche bée Puis tout se fige en un vitreux vertige
Tournent nos sens à l’aurore lascifs Marchent en rond comme des lions en cage Pourtant le lierre envahit nos massifs Et l’arc-en-ciel cède place aux nuages
Grommelles-tu sous notre grenadier ? Viens donc encor nos douceurs partager ! La mousse pousse et te couvre les pieds Bien assez tôt tu seras trop âgé !