Il y a eu les rires, les déceptions fortuites Et les petits tracas, parfois les grandes joies J’ai parcouru le ciel, plongé dans les mers froides J’ai rencontré des gens, j’ai joué au poker
J’ai marché dans les parcs et voyagé au loin J’ai lu Marx et Arendt, j’ai chanté à tue-tête Mais ils sont restés là, le poison dans mon cœur La haine au quotidien et l’œil accusateur
J’ai crié « Liberté ! », j’ai prié dans le noir Et aux désespérés, j’ai su tendre la main Mais de la méchanceté, ne peux m’émanciper ; Son venin a séché ; mes larmes sont restées
L’art peut vous transformer, la beauté vous séduire Un proche ami parfois, vous donne sa confiance Mais il est un secret qui reste sous scellé Car rien ne guérira un enfant maltraité