Coulent les eaux de nos heures passées A Montsouris et nos pleurs le dimanche Sous les yeux bleus qui roulent dans le ciel Près du ruisseau là où les roseaux penchent
Les boulets de charbon tournent en rond Tirant leur longue langue de fumée Nos cœurs arrêtés au bord du chemin Reposent au fond du creux dans le foin
Dans la suie de nos sentiers sinueux Sous les cendres froidies de l’âtre cher Se cachent les marbrures de l’enfance Perdues dans la folle issue de l’essence