Il suffirait De la douceur d'un main Caressant mes cheveux, De mots tendres murmurés, De lèvres brûlantes Déposant sur ma peau Le désir enflammé D'un amant impétueux, D'un regard amoureux Enluminant ma beauté D'une passion partagée, D'un corps pesant sur le mien M'emportant au septième ciel, D'une bouche gourmande S'abreuvant au calice de mon corps, De nos chants d'amour lascifs, De nos peaux enroulées Epuisées de plaisir, Enlacées jusqu'aux lueurs de l'aube...
Pour que je devienne une femme, Pleurait doucement l'esclave Derrière les murs du harem !