De mon ciel pur Aux nuages transparents, Tu as crevé l'azur De ton regard d'enfant !
Le corps en lambeaux, Le coeur en morceaux, Le mot fin Ecrit sur le mur de ton destin, Tu as brisé le cocon De ma vie de coton, Et le blanc a rougi A l'écho de ton cri !
Parce qu'un jour tes yeux Se sont perdus dans mes yeux, Et que ta souffrance Depuis s'y balance Au rythme de tes pleurs, Au rythme de ta peur, Déchirant les images Colorées et sages Que j'avais faites De ma vie parfaite !
Ton regard reste gravé En mon regard noyé ; La tristesse qui les assombrit Ressemble à ton innocence meurtrie, A ce pâle sourire figé Sur ton visage défiguré, Et mon coeur se fane Lorsque tu hurles à mon âme Ton appel au secours, Ton appel à l'amour !