Je t'ai vu en rêve agiter les voiles de la destinée Tu étais telle Venus dans ses limbes mauves. Belle et farouche déesse que nul ne sait dessiner Magnifique et assassin regard qui se sauve.
Oh non, regarde moi et froudroie ma pupille, Ne te détourne pas de la caresse de mes cils Prolonge les jusqu'à toi, multiplie les par mille Chevelure de soie sur paupières dociles...
Enfin, je sens mon coeur palpiter, s'irriguer, Prendre une autre consistance, s'élargir Battre à plein régime, bientôt déformé ! Et résonne déjà le manque car ce rêve va finir...
Iréelle Vénus, ne laisse pas entrer la lumière ! Je te supplie à genoux, garde mes yeux clos, Souffle ton baiser sur mes indescentes prières ! - Soporifique - répond t-elle et je meurs sur ce mot...