Dans ma nuit affective j'erre solitaire, Partages impossibles et moments volés, Quand pour nous épargner tu as préféré taire L'élan qui nous rapproche, me laissant esseulée
Je sais bien que je t'aime plus que de raison, Mais j'eus tout accepté plutôt que de n'avoir, Tapie dans ma retraite aux relents de prison, Que désertes veillées et silences d'ivoire
Toi qui as si bien su trouver en moi l’essence, Exhumer mon talent, fécond, original ! Qui va tirer de moi la moelle de mes sens ? Sans mon alter ego je ne suis que banale...
O fermer les yeux, ne plus penser à rien Flotter dans du coton et percer l'atmosphère Ne plus voir la laideur de ces ternes terriens Effacer ton image...Ah, la belle affaire!
Notre complicité comme prise en otage Survivra-t-elle au vide d’heures sans apparats ? On a besoin de toi pour d’autres sauvetages.... Dans quel état serai-je lorsque tu revivras ?