Petit bâton de sève Qui pompe mon pognon, De chacune de mes trêves Tu es le compagnon ; Fiché là dans mon bec, J’aspire à plein gosier, Le nectar intrinsèque Qui va m’anesthésier
L’excitation s’estompe, Mes tremblements périssent, Lorsque comme d’une trompe Tes volutes jaillissent ; Je le sens dans ma gorge, Ce fleuve crépitant ! Et mes poumons se forgent Un macadam latent...
Comment me détacher De ta terrible emprise, Me désamouracher De cette fatale méprise ! Mon palpitant galope, Amorçant la cassure De ma charnelle enveloppe... Tu me tueras c’est sûr !