Comme la barque alanguie flottant sur l’onde sage Mes journées sont bercées de ton tendre reflet Impatience assouvie et douceur insufflée Quand en fermant les yeux j’échoue sur ton rivage
Tes lèvres aux mille saveurs tendrement nonchalantes Enduisent mon cœur de miel et viennent m’accorder La perle de ton âme subtilement cédée Dans un murmure de ta respiration chantante
O combien m’adoucit ta paume délicate Posée contre mon sein, caresse protectrice, Et sur le cuir ardent de ma joue écarlate
Comme me chavire le velours de tes yeux Miroir de mon désir, brasier de mes caprices J’y vois en profondeur la pureté des cieux