Le blanc coton flottant dans l’océan céleste Posé sur cet azur, tableau de mille lieues Pareil à la couleur de ces grands beaux yeux bleus Qui m’envolant si haut, me rendent si modeste.
Rien de plus transportant que le puissant orage Strié d’éclairs dorés, rapides, aveuglants Pareil à ton propos, hostile et menaçant Qui me touchant si net, me rend tant et si sage.
Que dire du soleil, tout là-haut suspendu Rayonnant de ses feux, réchauffants et brûlants Pareil à ta tendresse, tes bras si rassurants Qui m’entourant si bien, me rendent si ténue.
Ces excès telluriques, tellement capricieux Explosant, séparant, amplifiant la distance De nos cœurs en attente, bien souvent en instance Qui se croisant si vite, nous font si malheureux.