A l'orée de tes yeux
Laisse-moi murmurer en ton âme fragile,
Des songes s’endormant à l’orée de tes yeux,
Où le ciel irradie d’un éclat mystérieux,
Un peu de ton regard, vibrant d’entre tes cils.
Tes longs cils, palpitant, comme un souffle précieux,
Cachant pudiquement tes pupilles exquises,
Rivages incertains de ces terres promises,
Où l’azur inconnu se joue d’avec les cieux.
Et ces cils, frémissant sous le soleil d’avril,
Réchauffant tes prunelles, un jour grises, un jour bleues,
D’une douce lueur brillant de mille feux,
Telle la nuit s’achevant en battements subtils.
Tes cils, vibrent on dirait, en un chant mélodieux,
Dénudant peu à peu ces deux astres bleutés,
Dont la couleur jaillit, empreinte de beauté,
Dévoilant l’infini de tes rêves audacieux.
Laisse-moi murmurer en ton âme fragile,
Des songes s’endormant à l’orée de tes yeux,
Où l’océan se meut en reflets capricieux,
Maquillant l’horizon d’un trait sous tes grands cils…
J’ai trempé ma plume dans le bleu de tes yeux,
Pour puiser en en ton âme un bout de ciel chantant,
De tes pupilles exquises, un peu de l’océan,
Et plonger dans l’azur de tes rêves audacieux…
Composé le 1er août 2011
Véronique