Les mots que tu as écrits, mille choses Sur nous et nos métamorphoses Et ces questions sur des questions Nous ne sommes plus mais nous étions J'ai oublié de te dire Je suis mort à maudire Citron que sont les avanies Et doucereuse raison vanille Du whisky et du mariage ... Tous deux sont bons à 12 ans d'âge Buvons à Bacchus et Cronos Qui sont trois blues avec Eros J'ai oublié de vous dire Je suis mort à maudire Citron que sont les avanies Et vos doux horizons vanille Ma fille... tu as grandi si vite Ton ballon descend le talus «Tu dors chez moi ou tu m'invites ?» «Je sors, papa, mon mot t'as lu ?» J'ai oublié de lui dire Je suis mort à maudire Citron que sont les avanies Et douce heureuse saison vanille Au chapitre des « rustres actions » J'ai postulé comme honnête homme Eu pinceau neuf en promotion Nouveau pupitre et nouvelle gomme J'ai oublié de leur dire Je suis mort à maudire Citron que sont les avanies Et douze herbeuses raisons vanille J'ai bien connu les philosophes Et les guides de grands chemins J'en ai chanté quelques strophes Que je croyais nées de ma main J'ai oublié de les dire Je suis mort à maudire Citron que sont les avanies Et douces orées chansons vanille Mère est Pensée Lys Campanule Par ses litanies et reproches Peint nos futurs en majuscule Et met son passé dans nos poches J'ai oublié de nous dire Je suis mort à maudire Citron que sont les avanies Mousse et diseuse maison vanille
Un arbre gris dans la pénombre Qu'une brise agite gentiment Voilà qui sait un doux moment Qui me dit seul parmi grand nombre
J'ai oublié de me dire Je suis mort à maudire Citron que sont les avanies Et si douce oraison vanille