Cinquième Saison
Finies les éloges, les forges du bon goût
Je ne me prends plus à la gorge à la taverne des fous
J’y bois de l’insouciance et parfois de l’inconscience
Dans un jus d’impertinence, j’émerge de mes tabous.
Sans la moindre complaisance, je me roule dans la boue,
En cette fangeuse intention de défouler mes artères,
De raidir, plumes au fion, la nouille dans son repaire,
Dénoue-toi noeud papillon, trouve la cinquième saison....
Ni Dieu, ni Diable, ni athée seront fichus de me classer
S’il faut me mouler au pire, autant que ce soit par le rire.
J’me cerise tout seul sur le gâteau, c’est pas grand-chose,
Mais c’est plus beau,
J’me noyau dur à avaler, je’n’suis pas pur, je suis entier.
A part ça la vie est belle, je ne sais pas pourquoi je me pl
La vérité sent la javel, devant mes tristes appétits
Faudra bien payer sa gabelle, passer maître en génuflexion
Le pieux bonheur en porte-jarretelles, si j’ trouve pas la c
Avant j’étais garçon modèle, propre sur moi et sûr de tout,
J’avalais couleuvres et bel avenir sans le moindre dégoût,
J’me suis ouvert à la terre ferme, pris des concessions de p
Appris que l’adulte erre, entre désir et nécessaire.
A part ça la vie est belle, je ne sais pas pourquoi je me pl
Ma vérité sent la javel, devant mes tristes appétits
Je n’ payerai jamais la gabelle, ne passerai maître en génuf
Mon pieux d’bonheur, c’est d’être rebelle, si j’trouve pas l
La fille était plus dure de quelques désillusions,
La fille était plus mûre, en amour comme en décisions
Elle m’a trouvé d’l’amour en cage, m’a dit :” Veux-tu goûter
J’étais un vieux repris de partage, je me suis rendu, je lui
J’ai traversé l’océan sur une esquisse de ses lèvres
Échoué sur ses bancs de récits dorés par la fièvre
A part ça la vie est belle, et le printemps aussi
J’aime bien m’en aller, m’associer À l’absence
Revenir, plus léger de toute accoutumance.
Mon bonheur, c’est d’être pour elle
Sa Cinquième Saison