Mon bel Zinaha, ton vieux père est poète. Il te souhaite un coeur toujours en fête. Sois chaque jour heureux. Calme tes coups de tête, Tu verras bien que ta joie atteint son faîte.
O ! mon bel enfant, ne fais pas souffrir son coeur Car de tout temps, il te souhaite du bonheur. Mais tu te reprends et te voila bien changé ; Oui bien changé, puis complètement engagé.
Voyant tes beaux yeux et tes cheveux noirs frisés, Ta peau basanée, ton père n'est pas trompé. Ton geste lent mais sûr, héritier d'un sang fier,
Ta voix angélique, ton sourire gracieux, Ton corps magnifique lui sont toujours précieux Et restent dans ton sang, un don acquis, pas d'hier.