Au milieu de la superbe baie de Diégo, Un joli pain de sucre s'élève en cône. Au bon sommet encore des tombeaux trônent ; De magnifiques arbres y poussent égaux.
Mais là-bas, en bas : de gros rochers découverts De la mer luisant bleue, ont pris des manteaux verts. Une pirogue de pêche plus loin danse Et sur l'eau salée, sans écume, s'avance.
Un pêcheur, dans la douce brise marine, -D'un tir franc, remonte un splendide poisson d'or. Quand le soleil de ce paradis décline, Il rentre, emportant son lourd et précieux trésor.
O ! Pain de sucre, pour voir tes vagues blanches, Je dis bien, ne suffit pas chaque dimanche... Car Nosilonjo ; ta beauté est sans nombre Surtout le soir, lorsque ton flanc est dans l'ombre.
Joli Îlot, ta beauté culmine au sublime, Quand tu te panaches à l'horizon d'argent ; Et, tous les soirs, quand te bercent les ondines, Diégo en bonheur s'émerveille en te pigeant.