Du ciel au dessus des arbres Je ne vois jamais que minces traits De lumière éparse sur mon corps Me réchauffant en pâles reflets D’or mêlés d’argent, piège Pour le regard qui s’y perd Mais réconfort aussi, et siège De plénitude douce-amère Car déjà vient le temps Où la vie me rappelle à elle Et moi lui appartenant Je dois suivre la belle Regagner le temple d’acier De béton, d’inhumanité Où seul l’artifice peut régner Avec sa reine, vanité…