Chaque nuit je rêve et mélange Mots et pensées, vides de sens Chaque soir j’entrevois la démence D’un monde fui par les anges Et l’aube incertaine ravive sans cesse En moi mille pensées fugaces En moi mille pensées sagaces De temps disparus sans laisser trace Où la nuit en son sein m’accueillait Pour m’apporter sans demander tribu Ce qui m’est désormais fruit défendu, Du corps, de l’âme et du cœur, la paix.