Les mots me reviendront-ils dans la nuit ? J’ai peine à le dire mais je deviens fou… Esprit sage, sais tu quel est mon ennui ? Non bien sûr, toi comme les autres, tu t’en fout
Mes errances sont sinueuses à souhait Les mots du coeur, des ronces sur mon chemin Qui vous blessent et griffent comme lanières d’un fouet Et nulles promesses tenues les lendemains
Aucune parole chez les êtres sans honneur Le premier obstacle vous fait trébucher Sauriez-vous seulement trouver le bonheur ? Des vanités, retrouver le bûcher ?
Mais serai-je aussi dur à mon égard ? Poète farouche, taiseux et ténébreux Changeras-tu devant son beau regard ? Te joindras-tu aux courtisans nombreux ?
La patience est toute de promesses virtuelles Or les espoirs devraient être des conquêtes Je n'attends plus grand chose du spirituel J'abandonne les infructueuses requêtes
Quiétisme ! Cher Père es-tu là ? Mais silence... Es-tu d’or ou de celui qui consent ? Es-tu néant ou seulement absence ? Et pourquoi en priant je te ressens ?