Comme en un état second, scander librement Se laisser porter et gonfler tout d’une voile Seul un cri parcours nos arabesques âprement Mes doigts seront les points des i sur les étoiles
Je les aime toutes, ces femmes, et ne saurait choisir Elles m’inspirent et seront désormais tour à tour Mes muses fidèles, imaginaires à qui offrir Des écrits enfiévrés et mon compte à rebours
Vos échos aphones aux cris de mon coeur blessé Boomerang, annonant, nez nu phare dans ma nuit Attise encore la folie de l’homme délaissé Plaise à la nymphe corolle de donner son fruit
L’Ego fond s’étiole et va bientôt disparaître D’autres sens adviennent dans le miroitement douleur Plaise à ces dames de bien vouloir le faire renaître Phénix d’un Sphinx ou d’un pigeon roucouleur ?