Conserver une once de poésie dans ce monde Et demeurer debout pour ne pas s’endormir Attentif à la foule, à ce peuple qui gronde Où sont passés les Mages, leur encens, l’or, la myrrhe ?
Qui soignera les âmes et les corps si fébriles ? La liberté sera-t-elle digne de sacrifice ? Quand exigeons-nous que vienne “un meilleur avril” ? Ne plus rester figés victimes des artifices !
Quand donc retentira la nouvelle Marseillaise ? Non, les enfants ! “Bella ciao” n’est pas de Gims Et Louise Michel n’était pas non plus Versaillaise Jamais, vous n’irez aux rallyes où boire des Pimm’s !
Les belles places au soleil, toujours aux plus avides Les profiteurs de guerre n’avancent plus masqués Sans l’aide du RSA l’étudiant se suicide Et toujours aux plus faibles on demande de casquer