Le temps de la sensualité s’efface et Court à sa perte comme après un rêve... Nous marchons comme deux être absents ne riant plus Au monde. Nous cherchons dans l’autre des raisons Des lumières et du silence. L’exploit d’attendre finalement ruine Nos pensées contractées d’espoir. Alors l’envie se livre à ses ébats Surgit du noir des mots passés Pour accomplir son évidence...
II.
"La défaiseuse d’ombre sort de son lit"
Le ciel se couche une heure plus tard ce soir... Et je t’envie de vivre Et je t’envie, j’enivre De vie de voir ce que le soir simule. J’envie les ivres et distille Des incompréhensions. Je ponds des bulles et exprime des joies Simule des incohérences Subterfuges où je me noie. Comprenons la distance Sans vice et prenons La vie comme il se doit...
À toi le monde Où je ne finis pas !
III.
Démagogue j’encore avec ma tête Je ménage des enfouissements Macabres – des tombes D’améthystes en nombre D’infini. J’absorbe des hordes de mots J’intolère le son, la masse des subordinations. Je macère et conçois Que l’hydre absout l’enclos.