Je découvre ce soir que j’ai le rire APHONE Et que Son murmure s’écarte d’un revers de lèvres
Je ris donc du silence Et ne peux plus vraiment Être dans le PARTAGE
Car ce rire sans bruit M’apparaît égoïste Provocateur et TRISTE Nu comme un naufrage
Pourtant ma bouche s’ouvre Ma corde encore pousse Et mon envie de vivre De résonner en cage Vient heurter mon PALAIS S’empaler sur mes dents
- Et VLAM ! - Et toujours rien !
Je tente un gargarisme Je mange une autre hyène Je vampirise un clown Je bois du Monsieur Propre - Car on m’a dit que rire est le propre de l’HOMME -
Mais Mon Dieu rien ne sort ! Mon rire c’est sûr s’est INTÉRIORISÉ !
Alors je pleure et supplie :
« Terroriste usité à l’éclat des papilles Grand Déployeur de gorges Tendre spasme irrévérencieux Ennemi de l’ennui et des côtes cassées Abdominale envie d’exploser sous les CIEUX !
« Les eaux taries de ton torrent ne jonglent plus entre mes Ô REJAILLIS ! Car ton absence me dévore ! »
C’est alors que j’entends soudain - L’énorme Rire Originel -