Tu sais, la neige-arpège Est tombée comme un piège... Là-bas, l'enfant perdu Ce matin ne joue plus ; Seul sur le toit du monde, Il compte les secondes…
Les flocons, silencieux Dansent devant ses yeux Lui comptant les secrets D'avant le grand regret ; Le vent souffle un voyage Au pays des nuages…
Comme un songe irréel, Assis sur l'éternel, Il attend, sagement, Le prochain dénouement ; Les regards sont magiques Et les cieux hypnotiques…
Et soudain le tonnerre Qui fait trembler la terre ! Soudain les yeux ouverts Et le froid de l'hiver ! Aujourd'hui comme hier C'est un matin de guerre !