Chaussures de marche et sac à mots J’arpente les sentiers d’hier, Petits ruisseaux et chutes d’eau Croisant les ombres et lumières, Je ne trouverai de repos Qu’en transgressant d’autres frontières…
Qu’importent les nuits solitaires, Le temps qui passe et les détours, L’été, l’automne ou bien l’hiver, Le froid qui pince au petit jour ; Si les cieux ferment les paupières Je ne veux pas devenir sourd…
Chaussures de marche et sac à mots Sur les trottoirs gris du futur Je cherche le chant des oiseaux, Le souffle du vent qui murmure… Je ne trouverai de repos Qu’en refermant d’autres blessures !
Qu’importent les nuits sans silence, Le temps qui compte, compte encore Et qui s’accélère en urgence ; Qu’importe l’enfer du décor… S’il reste encore un peu d’enfance Avant de traverser… la mort !