Taisez-vous mécréant, vous m’avez fait du tort ! Que pouviez-vous m’offrir avec tant d’insistance, Auriez-vous, contre moi, mûrit quelque vengeance, Accumulé grief ou mérité ma mort ?
Taisez-vous, pour un soir, le silence aura l’heur De vous redessiner quelques traits de respect. Votre visage ainsi n’en sera que mieux fait ; Le mensonge, Monsieur, n’apporte que laideur !
Taisez-vous, laissez-moi, j’oublierai votre nom, J’écorche mon gosier quand j’essaye de le dire Et, le voudrais-je encor, je ne peux vous haïr ; Je ne saurais vous faire aussi grande attention !