J'avale mes sushis et me mets au lit, Mais les chinois d'au-dessus, d'en-dessous, Et les autres qui pullulent partout, N'en finissent pas de taper sur leurs bambous.
Je m'étourdis dans un double jaune mais rien n'y fait, Les néons roses de la Villa d'Or s'impriment sur ma rétine Et mon cerveau bouillonne, serait-ce la fièvre jaune ?
J'avale le tube de cachetons et sombre doucement Dans un délire onirique et multicolore Où Lao-Tseu entame une danse avec des dragons Qui de leur corps ondulant, Cherchent à introduire des modules pyrotechniques, Dans l'arrière train du vieux sage.
Lorsque dans un grand fracas, La porte de ma chambre vole en éclats, Et une horde de chinois fond sur moi, En criant "KOWABUNGA".