Enfin sorti des nimbes, Te voici dans mes bras, Te voici dodiné Au gré de mes comptines ingénues, Te voici sautillant sur mes jambes, Te voici m'éblouissant de sourires enfantins.
Ton ombre galbée Longtemps dans mes sillages M'annonçait ta venue. Je me faisais couche-tard Pour te guetter Et me saisir de ta candeur vitale.
Éclos de moi, Fais-moi toujours l'aumône De ton sourire soleil.