Le vent en tempête soulève le sable de dune, Celui même dans lequel je jouai étant enfant. Mais aujourd'hui ce même sable me brule les yeux, Tout comme le passé ! Le sable dans mes doigts refermés Que je n'ai pu arrêter. J’ai jeté à la mer Mes illusions que les flots glacés ont englouties, Dans les abysses d'un monde oublié Tel un artiste au cœur transpercé Pauvre et démuni par l'indifférence d'autrui