Je t’observe du coin de l’oeil Ton visage rayonne quand elle est là Ton regard l’enveloppe comme une caresse Tu t’arranges pour être près d’elle- Feignant La coincidence quands vos coudes et vos jambes se touchent
Tu t’extases dans sa séduction silencieuse Elle glisse doucement les doigts dans ses cheveux Croise ses jambes, te sourit et regarde ailleurs Cette causerie polie, sa voix gutturale Et toi, tu bois tous ses mots, avec admiration
Je cache cette souffrance qui m’etreind Me voilà immobile retenant un sanglot Trahie par cette affection clandestine La reconnaissance que je t’ai dejà perdu Inconsolable, cependant ne pouvant te lâcher
Ayant trop peur de se regarder franchement Nous sommes deux étrangers remplissant une espace Des fantômes sans voix dans un silence de l’âbime Pretendant l’absence a travers une courtoisie forcée Comme deux bons acteurs, mimant une vie, une tragédie.