La tristesse a trouvé un nid en lui Sans vouloir cesser ou disparaître Autant invisible qu’un fantôme Cacher derriére un brave extérieur Rongeant ses éspoirs jusqu’au néant
Un choc le saisit comme un courant Il est engouffré et retenu par un chagrin Un sanglot monte et s’arrête à sa gorge Ses yeux se mouillent de larmes incontenus Il se sent transi, sombre doucement dans la défaite
C’est un sentiment sans frontière Qui pivote s’arrête à sa poitrine et s’alourdit Il sent une douleur aigüe l’envelopper Il recommence a revivre tout ce qu’il fuyait Il n’a plus de courage pour l’endurer
Comme un volcant elle peut être dormant Le relâche parfois et quand il croit s’évader Pour redécouvrir de nouvelles horizons Et retrouver un abri dans les plaisirs de l’éspoir La tristesse revient au moment inattendu