J e voudrais tant en toi mourir et infiniment renaître. U ne nuit sans interlude t’emprisonner dans mes bras. A ux fins de m’enivrer sans répit du parfum de ton être. N ager à tue-tête dans tes charmes jusqu’au trépas. I mmerge-moi tendrement dans l’océan de ta beauté. T on corps reflète le paradis. J’y répère l’étroit chemin A emprunter pour atteindre à jamais ici-bas la félicité.
M a brune, en moi, je sens s’attiser ce brasier divin A u contact de ta peau de pêche au toucher si douce R evêtue du mystère d’hypnotiser mes yeux ivres C aptivés par les rayons de ta jolie frimousse. E mporte sous tes grâces mon coeur plein de givre. L a sveltesse de ton corps et sa cadence rythmique I nfluencent mes nuits troublées par tes doux souvenirs. N e dédaigne pas ce culte de piété à ta beauté plastique.
R eçois, bel ange, ces humbles vers imbibés de mes pleurs. S auve mon coeur vacillant sous le poids de ses douleurs. V iens sans nul détour, dans le pur réel, plonger mon rêve P our qu'enfin sur ma vie l’aube d’un beau jour se lève!
Wilfrid D. Andz Nicolas Pétion-Ville, Haiti Avril 1992 RECUEIL: CONFIDENCES ET PARADOXES