Plus rien ne bouge Au loin le ciel s‘habille de rouge Et soudain le déferlement Des bruits retentissant
On entend des hurlements Des cris effrayant Et puis l’odeur Mélange de haine et de peur
Ca et là des corps Que piétinent des demi morts Je court aussi pour échapper à l’effroi Qui rapidement gagne sur moi
Et puis le silence La peur en semi-conscience Et cette odeur de sang Qui m’imprègne doucement
Cette odeur qui me retourne l’estomac Et qui me vide à chaques pas Je regardes les yeux exorbités Cette haine déchaînée
Devant moi un homme suffoque La baillonnette de mon fusil dans le ventre Je ne comprend pas, qu’est ce qui débloque Je ne sais plus, il faut que je rentre
Je me rend compte que je ne suis pas que spectateur J’en suis également acteur Je regarde horrifié cet homme mortifié Dont les yeux me demandent, pourquoi me tuer
Quand soudain tout devient noir Je ne vois plus son regard Je ne vois, ni ne sens plus rien Pour moi aussi, c’est la fin !