Doucement ses yeux se sont clos Faisant place au silence des mots De grosses larmes sur mes joues M’ont fait tomber à genou Devant cette indicible douleur Qui me torture le cœur Et moi pauvre mortel Debout devant cet autel Je me pose tant de questions Auxquelles personne ne répond Pourquoi faut-il que mon enfant Se meurt tout doucement Pourquoi est-ce lui Que la maladie à choisit Quelles fautes a-t-il commises Pour être ainsi punit Et je regarde cet enfant Coucher là près de moi Cet enfant que tout parent Aimerait prendre contre soi Et je regarde ces grands Qui se querellent tout le temps Ceux là n’ont pas compris Que la vie n’a pas de prix Ils ne voient sur cette terre Que la force de leur bien être Jouant avec outrance Sur toutes les souffrances Pendant que moi je reste là Ligoté par toutes ces lois A regarder mon enfant Périr tout doucement