Te souviens-tu de ce temps Ce temps où nous étions amants Tu aimais Prévert et sa poésie Surtout « Je suis comme je suis »
Tu as été celle qui m’a donné envie Envie d’écrire des morceaux de ma vie Tu m’as montrée ce qu’était le paradis Mais tu m’as montrée l’enfer aussi
Cet enfer où je me consumais à chaque fois Que je t’espérais, et que tu ne venais pas Ces nuits que je passais le cœur en feu Sachant que pour toi tout cela n’était qu’un jeu
D’ailleurs ce poème que tu aimais tant Ce poème de Prévert, disait tout de toi Pour toi l’amour c’était autant en emporte le vent J’aime celui qui m’aime, et pourquoi pas
Mes pensées étaient comme les tiennes Le jour où j’ai croisé ton regard Quand je t’ai vu j’ai voulu que tu sois mienne Je voulais vivre une autre histoire
Mais je me suis pris à mon propre jeu Et mon amour pour toi a été foudroyant Aussi foudroyant qu’un éclair de feu Mais aussi tellement enivrant
Aujourd’hui malgré le temps Ton souvenir me hante toujours autant Et je n’ai jamais pu oublier A quel point j’ai pu t’aimer
Es-tu vivante ou bien morte ? As-tu changé de mari ou de vie ? Est-ce encore l’amour qui l’emporte ? Aimes-tu toujours la poésie ?
Tant de questions que je me pose Et qui me restent sans réponses Me rendant la vie plutôt morose Si ce n’est quelques fois dans mes songes