Vos
poèmes

J’ai regardé son visage
Pâle comme un mirage
Ses vêtements en haillons
Qui la font passer pour une souillon

Son corps si frêle
Que l’on a peur qu’un coup de vent
L’emporte sur ses ailes
Vers l’oubli et le néant

Mes yeux se sont noyés
Devant toute cette cruauté
Qui a fait de sa pauvre vie
Un enfer où elle meurt chaque nuit

Regardez-là se démener
Pour tenter de survivre
Pour ne pas se laisser emporter
Par l’envie de mourir

Tant de courage
Dans un corps si fragile
Nous montre une image
Que bien que la vie soit difficile

Il faut toujours garder espoir
Car même dans les moments les plus noirs
Il suffit d’une petite lueur
Pour réchauffer un cœur