En vos contrastes de sable et de vert Vous n'avez d'amour que pour baiser la chair Des géants d'avant les cercueils Et pour la mort des fleurs de l'âge que je cueille.
Au travers de l'épais du verre de ma loupe Vos mensonges trompaient les reflets de ma soupe Et passaient les regrets de mes traitres tumultes Des défaites du temps qui m'ont traité d'adulte À la fin, vos honneurs aux sauts de mon exhile Sont le rendez-vous de mes fièvres imbéciles Par la grâce et le propre des pas de vos dieux Je pleure au seuil de mes appétits amoureux !
En vos contrastes d'enfance et d'hier Vous avez flambé de mes mains le plus clair Du pourpre et de l'encre des pieuvres Mais je flambais déjà le blanc clair de mon oeuvre.