Mousse apathique des contrées orgueilleuses Gelant sur le portique de nos nuits merveilleuses. Souvenir d’un rêve opaque que les hommes altèrent De peur qu’une femme dans un lac l’enterre.
L’herbe ténébreuse des jours lumineux Chante la berceuse d’un amour voluptueux. Mélodie mélancolique qu’un homme regrette Aux pieds de sa femme romantique qui perd la tête.
Les fleurs alanguies d’une prairie vivace Flottent sans mépris sur les années qui passent. Périple uniforme que l’homme retarde Les yeux sur sa femme, frêle écharde.
Le lierre sauvage, ennemi et compagnon, Croît sans visage sur l’amour que nous aimions. Soir cruel pour l’homme et ses larmes seules Devant cette femme, ce charme, sous le linceul.