Dilemme du peintre devant sa palette Devant choisir couleurs et teintes Qui donneront vie à la blanche toile éteinte Pour faire surgir de son âme ses aspirations muettes.
De la vie, du feu, du rouge Pour les passions et les envies qui bougent De l’espoir, de l’air, du vert Pour les journées grises de l’hiver. Du calme, de l’eau, du bleu Pour donner au tout l’harmonie des cieux.
Des formes encore frêles apparaissent, Esquisses de paysages aux horizons infinis Dont la découverte sera source de défi. Mais bientôt la nuit cesse Et lève les voiles sur la longue traversée Où la lumière éclaire les combats à venir Quand nos aspirations auront expirées Et que, la mort dans l’âme, on ne verra plus l’avenir.