J’ai pour toi une histoire, sans début, sans vouloir, Dont la fin t’appartient; j’ai pour toi un regard Etonné de sublime et de sérénité.
C’est dans l’adagio simple de nos rêves secrets Que deux regards se croisent et ne se quittent plus, S'échangeant des serments à grands coups de silence.
Au détour d’un jour creux dont je n’attendais rien, Ton visage soudain, dans la foule aperçu, Me prend et me transporte dans un monde en fusion.
Les colonnes du temple vacillent et je t’entends, O blanche vague de passion, oui, je divague, Harcelé des joyaux dont la vie t’illumine.