Une ondée vient de s’épancher Monte doucereuse l’herbacée Au sable fauve des collines Bleutées de lointaines opalines Et chatoient sous le globe du coteau Les ardoises du vieux château
Dans le flou crissement Des rêts du gravier blanc Où meurent endolories De plates roses apalies En filigranes imperceptibles Glissent des visages invisibles
Vielles, aigre ruisseau Ondoyant tel un rideau Aux poussières fatiguées Tombées d’un oreiller Vaguement d’azur Vibrent des notes impures
Et comme au nid des oisons Duvetant leurs oraisons De chlorophylle et de cristal Simples sous le piédestal Subreptices infiniment Les idées vont au firmament
Au parterre mystagogique Où ploie pathétique La gorge rouge des corolles Un cœur pourtant s’affole Au pâle sang futile Des épines inutiles
Gouttes chues à la douve Amères odeurs de flouve Inassouvies des pensées Brouillonnes et hachurées Irriguent les réseaux de l’oubli En sinueuses veines de lapis
Puis des vannes avides Avalant les eaux turpides Enroulent le paradigme De vils borborygmes Et ne laissent qu’un parasol Flotter à ses baleines molles