La Glane ne charrie plus l’ombre de ses morts Dans ses eaux claires serpentent des reflets d’or Telles des topazes au flou de leurs facettes Brillent onctueuses les nuances d’une palette
Et sur la paroi usée, impassible sphinx Dominant les liquides ébats de Syrinx Lune de bronze que patinent les rayons Apparaît en haut le peintre en médaillon
Tandis que cristal de joie les cris des enfants Résonnent dans l’air et se perdent au courant S’écoule le temps fluide comme un roseau
Fol l’esprit vagabonde et fait des sauts Parcourant des rochers l’étrange échine Où se rompent vaines les écumes mutines.