Tu peux bien aimer un jour Croire que c’est pour toujours Mais un matin à l’éveil Tu découvres que ton soleil N’étais qu’une grande illusion Et là tu retombes au fond ... Ta bonne humeur, tes ardeurs Ne sont que débris, malheurs. Que vais-je faire maintenant ? Maintenant que j’ai le temps ? Tout le temps de la prière, Prière de quitter la Terre Ou de revoir en arrière Ce que j’ai bien pu y faire. Ce qui ne signifie plus rien, Même ce que j’ai de solide Car maintenant ce qui vient Ne sera plus que du vide Et même moi, Xavier, Garçon banal et rangé, N’échappe pas à la loi Celle qui m’a rendu si froid, Si pessimiste et las ; Je ne peux plus faire un pas. Moi qui cherche encore à trouver cet amour, Je ne peux m’empêcher de me croire un peu lourd. Le physique n’est pas ce qui me réussi ; Les autres peuvent en rire les choses sont ainsi : Moi qui ne cherche en fait, qu’un p’tit peu d’affection Je ne sais ici bas si les humains en ont. Il devrait être interdit de s’apitoyer Sur son sort triste, terni ... et surtout ignoré ; Je me plains mais le monde est plein de malheureux. Est-ce qu’on les entend seulement se plaindre, eux ? Quand la mort vient vous prendre On ne peut que se rendre. Et seuls les enfants, Ignorants, innocents, Qui sont morts, chose étrange Eux seuls seront des anges.