Aussi cruel que soit Lucifer, Aussi profond que soient Les Enfers, Aussi bon que soit notre Messie, Aussi beau que soit le paradis, Rien ne pourra m’empêcher, De continuer à t’aimer. Que Pénélope trompe Ulysse, Que Philémon renie Beaucis Que Narcisse brise tous les miroirs Ou que Castor et Pollux se séparent Tu n’auras pas à t’inquiéter Jamais je n’pourrais t’oublier. Les sirènes auront beau chanter Cupidon aura beau s’acharner A décocher ses flèches dorées, Je ne succomberait pas, mon aimée. Je ne me retournerais pas comme Orphée, Ni ne te laisserait comme Thésée. Je promets un destin plus heureux Que celui de Tristan et Iseut... Car je te répète, si tu veux : « De toi seule je suis amoureux! » Et afin de prouver, chaque jour Que tu éprouves pour moi de l’Amour Tu n’auras pas, comme Morphée A braver les plus grands dangers. Car un regard sera assez Pour me montrer la vérité. Oui, un regard est suffisant Pour tout se dire entre amants. Ainsi, ici, je certifie Persiste et signe en garantie Que de toutes les femmes de la Terre Tu es la seule que je vénère. T’aimer sera mon idée fixe Même quand je coulerais dans le Stix. Et quand Hadès me fera choir Dans la région interdite du Tartare.