Tu m’as écrit un jour par un désir caché, Cherchant sans doute quelqu’un qui sache t’écouter Car tu as de toi-même une image erronée, Négative de surcroît qui te vient du passé.
Car si tu te décrit ainsi que je le lis, C’est qu’il y a en toi un grand mal qui te lie. Tu prétends que parfois la vie est sans espoir, Je te le garantie, ce constat est trop noir.
Cette clé dont tu parles, source de confusion, C’est un leurre inutile censé te protéger. Ainsi, derrière ton rire, ta réelle beauté, Règne un coeur prisonnier, oppressé et blessé.
J’n’ai pas la prétention d’être un bon serrurier Capable enfin d’ouvrir cette porte si soudée. Mais sois sûre que j’essaye de te faire évader Pour que peut-être un jour ton coeur puisse se délier.
J’admets la tâche ardue mais le temps, mon allié, Saura te faire comprendre qu’il n’y’a aucun danger A rechercher quelqu’un à l’oreille attentive Qui t’envoie constamment des marques affectives.
Tu n’as plus à chercher car en moi je l’assure Tu trouveras l’épaule qui soutien et rassure. Bien sûr ami d’un temps, confident de tout temps ; Mais attend derrière ça un amant très patient Qui attendra sagement tout le temps qu’il faudra Mais tout cela bien sûr tu le savais déjà.
Enfin cela pour dire qu’un des meilleurs remèdes Est de laisser les autres accourir à ton aide. Car même s’il est noble de vouloir épargner Tous ceux qui nous entourent et qu’on veut sauvegarder, Et s’il est courageux de vouloir s’en sortir Seule face à ses peurs, par sa seule volonté, Il arrive parfois que l’on fasse souffrir Ceux qui par empathie se sentent aussi touchés.
Enfin, pour en finir avec cette morale Qui n’as comme intention que de te soutenir Sache que malgré tout tes amis sont des durs Qui se moquent des rumeurs et qui t’aiment, ça c’est sûr ...